De la sophrologie ! Oui mais encore ?
On arrive, on prend le temps de se dire bonjour (pour de vrai), de se poser (pour de vrai), …. ce que l’on ne fait pas forcément dans la vie, ou sans le faire vraiment. Déjà le rythme change, le corps commence à se détendre tout seul, quelques bâillements. Et oui, le bâillement est un signe de détente, nous, sophrologues, on aime bien voir les gens bailler. Donc ici, vous avez le droit.
Les exercices sont décrits, montrés, et nous les faisons ensemble :
Souvent nous commençons par une « relaxation dynamique » (oui, vous avez bien lu) qui se fait debout : on étire, on évacue les tensions, c’est la récréation de ce corps que l’on contrôle à longueur de journée. Puis en position assise, respiration, décontraction, visualisation dont le thème va varier selon les séances. Enfin quelques mots de feed-back : chacun (si possible, mais là encore rien d’obligatoire) exprime son vécu pendant la séance. Cela apprend à mettre des mots sur ses ressentis, à mieux les repérer, à les exprimer, ce qui en soi peut être un vrai travail.
Chaque cours a un thème : cela peut être la détente physique, mentale, la respiration, l’anticipation constructive, les sens, la confiance, l’ancrage, ….
Une progression dans le temps :
Au début on apprend à se retrouver soi-même, de l’intérieur : Vivre notre notre corps dans ce qu’il nous procure de positif, et non plus uniquement dans la douleur ou l’incorfort. Nous apprécions également ce que nous procure le présent. Vous êtes vous déjà fait la réflexion qu’on utilise le même mot pour désigner un cadeau et le présent ? PRESENT : le présent serait-il parfois un cadeau ? Ce travail sur soi et le présent constitue le socle sur lequel le reste va s’appuyer. Il est donc omniprésent (encore le présent !) tout au long de l’année.
Puis nous élargissons un peu notre champ en prenant conscience de notre espace proche : notre façon d’occuper l’espace, qui va participer à la construction de notre confiance en nous par exemple. L’utilisation de nos sens : ils nous apportent les informations nécessaires pour ajuster notre comportement, ils peuvent être également une source de plaisir. Nous sollicitons à outrance la vue, notre ouïe est souvent malmenée, mais l’odorat, le toucher ? Et du présent nous passons au futur : l’anticipation constructive. Pas de magie ni de rêve, simplement prendre conscience que le titre du film n’est pas encore écrit, et par le titre que je vais choisir, je vais influer sur l’histoire …
Vient ensuite le temps de passer du mouvement sur place au déplacement; on élargit encore le champ : la vie est dynamique, elle bouge, elle est mouvement et déplacement, surtout si l’on veut avancer ! L’objectif en sophrologie n’est pas de se couper du monde mais bien de mieux s’y adapter. Donc nous nous déplaçons, dans le temps aussi, pour aller vers le passé. Mais là attention ! pas pour l’analyser, comprendre ce qui n’a pas été, …. Ca, c’est du travail de psy, et n’entre pas dans le champ d’action de la sophrologie « sociale ». Nous allons dans le passé pour y retrouver du plaisir, des réussites, de la force …. prendre conscience de tout cela pour prendre confiance.
Puis la boucle est bouclée : nous pouvons alors naviguer dans ce différents temps : s’ancrer dans le présent, aller chercher de la force dans le passé pour préparer le futur … Changer de regard, voir les choses de temps en temps comme si c’était la première fois … et aller, si nous le souhaitons, au contact de nos valeurs profondes.
En résumé, un voyage passionnant, à la rencontre de soi-même mais aussi des autres, de notre relation à nous même et au monde qui nous entoure. Et au cours de ce voyage, au détour d’une sensation, d’une prise de conscience, nous découvrons des richesses insoupçonnées. En nous.
Tenté ? retrouvez les horaires et tarifs de cours sur Bourgoin sur le site Initiative Sophrologie Isère