Parents proches mais différents
La finalité de la sophrologie est de rester une pratique d’aide à la personne et elle ne comporte pas de composante mystique ou philosophique en tant que telle comme c’est le cas dans la pratique originelle du yoga.
Si l’on se réfère au Yoga tel qu’on l’enseigne souvent en France (déconnecté de toute idéologie) on retrouve réellement une base commune avec la sophrologie, même si les approches et le vocabulaire sont différents. En particulier les deux activités permettent rapidement de renforcer la relation corps-mental (notion de « schéma corporel » en sophrologie).
En Yoga comme en sophrologie le travail respiratoire est primordial. La synchronisation de la respiration sur des mouvements corporels permet d’être dans l’instant présent, en d’autres termes dans la « pleine conscience » de soi.
Le yoga impose des exercices plus complexes et parfois physiques, demandant un peu plus d’entraînement, mais avec des impacts corporels plus importants. De ce point de vue, la sophrologie recherche plus une prise de conscience de la relation au corps qu’une expérience physique forte. Le pratiquant expérimente cela grâce à des exercices très simples, accessibles à tous et reproductibles aisément dans la vie quotidienne par petites touches.
Le Yoga parle de circulation d’énergie, de « prana » alors qu’en sophrologie cette notion n’est généralement pas abordée, on laisse le pratiquant trouver lui-même les mots qui lui conviennent pour définir les sensations ressenties.
La relaxation pratiquée en fin de séance de yoga est également présente en sophrologie (mais pas en position allongée). Cette mise au repos du corps et du mental permet dans les deux cas de vivre la relation corps-mental dans des sensations positives et sereines : après l’effort, le réconfort.
Les plus de la sophrologie : En dehors du travail sur le schéma corporel, la sophrologie accompagne le pratiquant dans une démarche de développement personnel. Le travail sur la relation corps-mental peut préparer des visualisations plus « techniques » permettant par exemple des prises de conscience : acceptation, changement de point de vue, anticipation positive, maîtrise émotionnelle, etc … Le temps de parole est également important en Sophrologie, et il est souvent orienté vers le positif, ce qui en fait un complément intéressant aux suivis psychologiques ou médicaux.
Claudine JASSEY – Sophrologue – 06 25 45 92 85